Témoignages d'étudiants français qui étudient en Suisse



Fiers de pouvoir devenir polytechnicien.

Pourquoi as-tu choisi d’intégrer l’EPFL ?

Après avoir fait une année de prépa dans une « bonne prépa de province » j’ai validé la première année mais n’étais pas épanoui. Les méthodes de travail ne me convenaient pas et je percevais la pression comme contreproductive. Par exemple les « colles » et les devoirs à rendre de la veille au lendemain ne me permettaient pas de m’approprier complétement les notions et surtout il est difficile de prendre la hauteur nécessaire à un ancrage et donc à une maîtrise à long terme.

Cela contribuait à insuffler un esprit de concurrence superflu et « malsain » qui commençait à s’installer entre nous. Pour ma part, j’étais très bon élève au lycée et « bon élève en prépa » je ne rencontrais pas de difficultés particulières, je travaillais beaucoup sans voir de sens. Et j’avais l’impression de passer à côté de quelque chose, de prolonger le lycée en quelque sorte sans avoir les méthodes de travail d’un étudiant. En effet, je ne planifiais pas mon travail, je ne gagnais pas en autonomie. J’étais sur des rails, la tête dans le guidon mais quid de mes compétences transversales ?

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J’ai donc renoncé à faire ma rentrée en 2ème année de prépa et j’ai intégré l’EPFL en 1ère année en Bachelor de Mathématiques.

As-tu trouvé l’intégration difficile à Lausanne et à l’EPFL ?

Pour mon arrivée à Lausanne tout a été assez facile, j’ai trouvé un logement assez facilement. Les démarches administratives étaient simples et rapides. Et l’EPFL nous aide beaucoup via un service dédié.

Au début de l’année universitaire c’était difficile, le niveau est élevé et c’est la première fois que je rencontre des difficultés dans mon parcours scolaire et universitaire. Car les étudiants étrangers ont l’habitude d’être autonomes depuis le gymnase (équivalent au lycée), ils ont une puissance de travail que j’ai eu du mal à acquérir. En prépa on était guidé, on ne nous demandait pas de faire des choix, il n’y avait pas d’option.

À l’EPFL l’année universitaire commence tôt, début septembre et il faut se mettre au travail tout de suite ! Il faut s’organiser soi-même ce ne sont pas les enseignants qui gèrent les temps de travail, les évaluations formatives sont peu nombreuses. Cela m’a permis de gagner en autonomie et en force de travail. J’acquière une méthode de travail solide et j’envisage le cursus permettant d’obtenir le double diplôme EPFL – Polytechnique Paris.

Regrettes-tu ton choix ?

Absolument pas (rires) ! Je suis plus épanoui et finalement plus heureux qu’en prépa. Je vais poursuivre en Master ici. Il est possible que je décide de travailler en Suisse car les opportunités sont très intéressantes et les salaires y sont plus attractifs. Et il faut dire que j’adore la Suisse, la proximité des stations de ski et du lac me permet de m’adonner à mes loisirs favoris, le ski et la planche à voile. J’aime beaucoup la vie à Lausanne et sur le campus, j’ai rencontré des étudiants et des enseignants du monde entier. J’ai même commencé à apprendre le chinois avec des amis !

As-tu des camarades français sur le campus ?

Oui nous sommes nombreux, la 2ème communauté après les Suisses. Certains vivent sur le campus où à Lausanne d’autres ont fait le choix de s’établir en France. Beaucoup après le Bachelor continuent en Master à l’EPFL. À la sortie de leurs études certains envisagent de postuler en France pour faire de la recherche ou pour occuper un poste d’ingénieur. Ils souhaitent bénéficier de la reconnaissance des titres de l’EFFL par la commission des titres d’ingénieurs français. Pour d’autres ils vont plutôt envisager des carrières à l’international car les étudiants de l’EPFL ont un fort taux d’employabilité partout dans le monde. C’est vraiment une chance pour nous.




« J’ai beaucoup appris en préparant la maturité. Au-delà de l’assurance d’être admis à l’EPFL, cela m’a permis de renforcer considérablement mes compétences en mathématiques et en physique. Grâce à cette préparation, j’avais acquis l’aisance et la méthode de travail nécessaires (…) et j’ai validé ma première année du premier coup. »


Paul – Etudiant français en 3ᵉ année à l’EPFL

« Étant franco-suisse et ayant effectué ma scolarité au lycée en France, je ne pouvais pas entrer à l’université, car les spécialités que j’avais choisies ne correspondaient pas aux attendus. J’ai donc préparé la maturité suisse afin d’intégrer l’UNIGE. »

Agathe – Master -UNIGE


Une admission garantie et des compétences adaptées